Cet été, la Fondation Vincent Van Gogh à Arles présente le célèbre « poème cosmique » de Van Gogh, La Nuit étoilée (1888). Un prêt du musée d’Orsay qui permet de mettre en perspective les sources auxquelles puisa l’artiste pour réaliser l’œuvre, mais aussi l’influence qu’elle eut. Imaginée par Jean de Loisy et Bice Curiger, l’exposition met en lumière le travail d’érudition et de recherche effectué par Van Gogh tout au long de sa vie, poussé par sa vision intérieure, ses tourments, son sens aigu de l’observation, mais aussi par son environnement.
Et c’est précisément à la suite d’une vision, le 11 mars 1948, que l’artiste Frédéric Bruly Bouabré, originaire de Côte d’Ivoire, est devenu artiste et prophète. Depuis ce jour, il s’est mis en quête de déchiffrer l’univers dans sa complexité, de faire une chronique du monde, de traduire le langage de la nature, de transmettre les mythes et les légendes, d’interpréter les signes de sociétés… Son œuvre Vision solaire dans l’ordre des persécutés en date du 11-mars-1948 (1995) – Collection Frac Occitanie Montpellier, trouve justement sa place au sein de cette exposition qui réunit plus de soixante-dix artistes.
